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Euralis à la tête d’un démonstrateur territorial agricole

Mis en route mercredi 5 juin, à Pau (Pyrénées-Atlantiques), le projet Cérès, porté par Euralis, a pour but de « créer des dynamiques sur des territoires à taille humaine et d'étudier la possibilité de les dupliquer ».

Cérès, un démonstrateur agricole territorial, vient d’être lancé dans les Pyrénées-Atlantiques. Porté par Euralis, et financé par l’État, il implique de nombreux acteurs publics et privés.

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Cérès, c’est la déesse romaine de l’agriculture. Mais c’est également le nom d’un projet, porté par Euralis et un consortium public-privé, qui va développer un démonstrateur territorial agricole « destiné à massifier les pratiques agroécologiques dans le département des Pyrénées-Atlantiques », indique la coopérative du Sud-Ouest.

Ce projet, qui a été lancé mercredi 5 juin à Pau, est l’un des lauréats de l’AMI « Démonstrateurs territoriaux des transitions agricoles et alimentaires » de France 2030, opéré par la Banque des Territoires.

« On avait à cœur de répondre à cet AMI »

« On œuvre sur ces sujets agroécologiques depuis plusieurs années, donc on avait à cœur de répondre à cet AMI, témoigne Anne-Claire Richard, directrice marketing et innovation d’Euralis. Vu notre rôle, nous croisons de nombreux acteurs, ce qui nous a permis de les rassembler autour de Cérès. »

Et la coopérative a réuni largement : la Région, le département, la communauté d’agglomération de Pau, Wiuz, Inrae, Terres Inovia, Bordeaux Sciences Agro, Toulouse INP Ensat, et quelques exploitations identifiées par la coopérative Euralis parmi ses adhérents.

Objectif duplication

« Il s’agit de réaliser des expérimentations locales, dans les différents terroirs des Pyrénées-Atlantiques, dans l’objectif de les dupliquer ensuite dans le département, sur le territoire de la coopérative et même au-delà », reprend Anne-Claire Richard.

L’idée sera de travailler sur les enjeux environnementaux, économiques et sociaux, sur cinq fermes pilotes avant un déploiement de ces pratiques dans 400 fermes du département, d’ici à 2031. Chaque ferme pilote pourra explorer des enjeux différents tels que l’amélioration du taux de matière organique, l’optimisation de la consommation d’eau d’irrigation, l’érosion des sols, la diminution des engrais chimiques, l’accroissement de la biodiversité ou encore la baisse de l’IFT.

Dans un premier temps, le projet entre en phase de « maturation », autrement dit de mise en place, pendant 12 à 15 mois.

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